Nous empruntons le canal calédonien pendant 4 jours
de Fort William à Inverness.
Avec les canaux Crinan, Forth and Clyde, et Union
and Monkland c’est 220 km de canaux qui ont été construits en Ecosse entre 1798
et 1822.
Le canal en quelques chiffres :
- Construit entre 1814 et 1822 et toujours très bien entretenu,
- Canaux reliant 4 lochs, Lochy, Oich, Dochfour et Ness entre Fort
William au sud (mer du Nord) et Inverness (océan atlantique) au nord,
- 96,5 km dont 61 km de loch naturels et 35,5 km de canaux,
- 29 écluses (45,72m X 10,67m),
- 10 ponts tournants,
- Tirant d’eau : 4,11m,
- Tirant d’air : 35m (sous câbles électriques sur canal) et 27,40m
sous pont à Inverness,
- Altitude : 32,31m au loch Oich,
- Vitesse limitée : 5 nds.
Corpach bassin. 1eres écluses
Cullochy 1
Ecluse Kytra
Fort Augustus
Nessie !!
Glengarry castle
Loch Lochy
Mouillage après ecluse Kytra
Mouillage de laggan
Temps bouché sur le masssif du Ben Nevis (1 344m)
Sur le loch Ness une partie de l’équipage débarque à terre pour rejoindre le loch suivant, l’occasion d’une belle marche en forêt dominant le loch, mélange de conifères et de feuillus, fougères, genets, très beaux parterres de mousses, fleurs, …
Loch Ness
Nous profitons de cette accalmie pour faire du matelotage sur le pont, épissures et surliures.
Nous arrivons à Inverness vendredi après-midi
poussés par un vent frais de sud-ouest (F6-7) et sous un beau soleil. Un bel
anticyclone semble s’installer durablement sur l’Ecosse. Nous sommes plus
intéressés par l’évolution des dépressions évoluant sur l’Islande, construisant
déjà des scénarios météo pour la suite de notre route.
A peine amarrés à la marina d’Inverness nous
profitons de ce beau temps pour enchaîner des machines à laver (elle fonctionne
bien, elle !) et nettoyer le bateau.
Samedi 3 nouveaux équipiers nous rejoignent pour la
montée en Islande.
Contrariété, la chaudière du bord est tombée en
panne ; plus d’eau chaude ni de chauffage. Les équipiers nous rejoignant
samedi nous apportent un nouveau brûleur, en espérant que c’est l’origine de la
panne. Car pas questions d’aborder les latitudes
arctiques sans chauffage !