Nous nous amarrons dans le port de Tvoroyri à l’est de l’île de Suduroy, île la plus sud de l’archipel.
Tvoroyri
Port de pêche de Tvoroyri
Dans le brouillard nos yeux sont alors le radar et
l’AIS. Il y a peu de trafic dans ce coin de l’atlantique nord, quelques gros
chalutiers, tanker et aussi plateformes pétrolières bien identifiées et
signalées. La température extérieure est fraîche et la présence de brouillard
augmente désagréablement la sensation de froid ; l’eau est à 8°c (on le
sent lors des manœuvres de voiles, surtout quand on endraille les voiles sur
les étai avec les mousquetons en inox bien froids !!).
A 2 milles des côtes les hautes falaises des îles
Féroé sont soudainement sorties du brouillard. Ce soir, nous sommes de nouveau
noyés dans un épais brouillard et un fort vent d’ouest souffle.
Pavillon des Féroé
Quelques
informations sur les îles Féroé (« les îles des moutons ») :
Les
îles Féroé forment un archipel de 18 îles principales dont 17 sont habitées, au
large de l'Europe du Nord, entre la mer de Norvège et l'océan Atlantique nord, approximativement
équidistantes de l'Islande, de la Norvège et de l'Écosse. Elles sont centrées
sur 62°N et 7°W.
Les 18 îles principales
sont Fugloy, Svínoy, Borðoy, Viðoy, Kunoy, Kalsoy, Eysturoy, Streymoy, Vágar,
Mykines, Hestur, Koltur, Nólsoy, Sandoy, Skúvoy, Stóra Dímun, Lítla Dímun et
Suðuroy .
Les îles Féroé sont une
province autonome du royaume du Danemark depuis 1948 ; elles possèdent un
gouvernement qui leur est propre et qui a compétence dans toutes les affaires à
l'exception de la Défense (un ministre des étrangères fut nommé en 2008).
Au 1er janvier 2010, les
Îles Féroé comptaient 48 660 habitants.
Les îles Féroé ne font
pas partie de l'Union européenne.
Après
les crises économiques des années 1990, provoquées par les baisses des prix de
la ressource essentielle de la pêche, les îles Féroé ont un taux de chômage
inférieur à 5 % depuis la mi-1998. Cependant, l'économie est toujours fondée
sur la pêche, elle reste donc très dépendante des fluctuations des prix du
poisson. Les Féringiens doivent donc élargir leur économie à d'autres secteurs
et tout d'abord aux usines de conditionnement du poisson. Les gisements de
pétrole qui ont été trouvés dans les eaux territoriales pourraient permettre
aux îles d'avoir une économie plus dynamique.